Tous les ans, nous relayons avec enthousiasme le baromètre de Financement Participatif France, qui montre chaque année le dynamisme du secteur avec un doublement des fonds collectés. Mais qu’appelle-t-on financement participatif ? A quoi correspondent exactement ces chiffres ? Quels sont les vrais chiffres du financement participatif en France ?
Tribune de Jean-David Bar, cofondateur de WE DO GOOD, à lire dans Good Morning Crowdfunding.
Chez les deux leaders du crowdlending en France, une grande partie du financement provient d’investisseurs institutionnels. Sur Lendix, les particuliers représentent 29% des investisseurs, le reste étant des Family Office, et les prêteurs institutionnels complètent automatiquement la part non financée par les particuliers. Sur Unilend, Groupama s’est engagé à prêter cent millions d’euros sur 4 ans. Des entreprises, des fonds d’investissement, des gestionnaires de patrimoine interviennent parfois aussi dans des collectes de don ou d’investissement.
Doit-on prendre en compte les financements apportés par ces institutionnels dans le financement participatif ? Faut-il les exclure parce que leur activité habituelle consiste à placer de l’argent sur des projet ? Faut-il les comptabiliser au motif qu’ils interviennent sur des plateformes ouvertes aux particuliers ?