Everlum contre l’obsolescence programmée
23 avril 2018
100 ans… d’obsolescence programmée !
Quand Thomas Edison commercialise ses premières ampoules à incandescence, en 1881, elles ont une durée de vie d’environ 1500 heures. Quarante ans plus tard, leur durée de vie moyenne atteint 2300 heures.
C’est alors que les principaux fabricants d’ampoules, General Electric, Osram et Philips créent en 1924 une entreprise commune, « Phoëbus » pour « échanger des licences, des brevets et réguler la production ».
L’entreprise donne naissance au « comité des 1000 heures ».
Objectif : que le filament de tungstène ne dépasse pas la durée de vie décidée par le groupement d’entreprises, soit 1000 heures.
Pour Serge Latouche dans son récent ouvrage « Bon pour la casse », ce comité des 1000 heures issu du « Cartel Phoëbus » constitue la première initiative industrielle connue d’obsolescence programmée.
A l’heure où l’obsolescence programmée et la dissipation de chaleur sont désignés comme des facteurs importants du dérèglement climatique, nous pourrions croire que ces pratiques d’un autre temps, qui nous ont conduit à la situation critique d’aujourd’hui, ont été abandonnées.
Eh bien NON … ils sont toujours là !
Profitant de l’absence de mise en application des décrets issus des lois « Grenelle de l’environnement » et « Transition énergétique » nous avons vu se multiplier dans le ciel nocturne, une version d’éclairage distribuée par les « lobbies » de l’éclairage public, éblouissante et polluante, constituée de leds de puissance dont la chaleur émise est la cause principale de leur obsolescence.
Ces installations ont motivé les Associations pour la protection de la biodiversité et du ciel nocturne à agir devant le Conseil d’Etat en obtenant une décision donnant 9 mois au gouvernement pour promulguer les décrets laissés sans application depuis 12 ans…
La porte est ouverte au développement d’EVERLUM créateur des éclairages à leds « low tech » à basse luminance, dont les installations ont dépassé 52.000 heures, sans maintenance et sans baisse de flux lumineux.
L’obsolescence programmée est la source indéfinie de la surconsommation, de la saturation des décharges publiques, de la disparition des ressources et métaux rares de la Planète et l’un des facteurs importants du dérèglement climatique.
« Les mentalités ont changées plusieurs fois dans l’Histoire, mais jamais par décret. Elles se transforment lorsque les aspirations individuelles et le besoin social convergent vers un même but. Nous en sommes là … » Daniel COHEN « le monde est clos et le désir infini »
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