ARTYMETIA - UN PROJET SOCIÉTAL DES HAUTS SAVOIR-FAIRE

Un projet porté par PRO-D Conseil

Impacts (en savoir plus) : développement économique et de l’emploi, résilience économique locale
Préservation et valorisation des savoir faire hérités de l'Histoire de France au coeur des territoires

/ Retour sur investissement /

0 % du chiffre d'affaires de ce projet pendant 5 ans.
Soit un total de 0(brut) selon les prévisions du porteur de projet :
Retour sur investissement visé :
x... votre investissement initial en 5 ans (soit + ... %)
Risque de perte intégrale de l'investissement. Retour sur investissement maximum : x3.
* Imposition : Prélèvement Forfaitaire Unique (flat tax) de 30% sur le bénéfice réalisé.

/ Présentation /

project

Pitch

Le potentiel des Hauts Savoir-Faire…

Porté par nous deux,  Dominique Prost et Nathalie Dalifard, tous les deux grands passionnés, le projet artyMetia vise à enchanter la présentation des Hauts Savoir-Faire d’Art afin de les valoriser en France et à l’international.

De quoi s’agit-il ? De la production de plus de 3 500 ateliers français réalisant des œuvres artisanales d’excellence. Ils s’inscrivent au cœur de l’héritage des manufactures de Colbert, des virtuoses des intérieurs rococo, jusqu’à l’Art nouveau de la belle époque

Ces ateliers des arts décoratifs français disposent d’un potentiel de ventes extraordinaires :

  • Les alchimies des gestes, des matières et de la créativité qui y sont transmises sont uniques.
  • Ils jouissent du potentiel d’image la plus fascinante du monde : celle de la sophistication française.
  • Ils représentent l’histoire de France selon le prisme de ses épisodes prestigieux : le règne du Roi-Soleil, le siècle des Lumières, la bohème du 19e. En acquérant un de ces objets, les personnes en achètent un morceau symbolique.

Une problématique de valorisation 

Et pourtant ces Hauts Savoir-Faire ne réalisent pas tout leur potentiel à l’international. La principale raison : ils se sont faits discrets dans leur pays même, la France.

  • Constitutifs des arts décoratifs, ils ont pu représenter pendant une période une forme mineure d’art opposée aux arts majeurs (peinture, sculpture)..
  • Ils ont pu être traités par certaines élites avec condescendance. Tel le personnage de Madame Verdurin de Proust, bourgeoise très moyenne et amatrice d’un art assez industriel…
  • La décoration d’intérieur renait en France depuis les années 90, mais pendant les décennies d’après guerre, elle est restée confidentielle. Conséquence de cet héritage on compte moins d’architectes d’intérieur dans notre pays en proportion.

La mission d’artyMetia

Notre mission  demeure donc la valorisation de ces Hauts Savoir-Faire en France et à l’international pour en promouvoir toutes les potentialités.  

L’outil reste un site web. Sa spécificité réside dans l’expérience offerte aux internautes par l’intégration de photos et vidéos de haute qualité. Elles permettent de saisir l’âme des œuvres : l’alchimie du geste transfigurant l’inspiration du créateur et la noblesse des matériaux.

Le marché est caractérisé par l’importance des professionnels. Designers, architectes et architectes d’intérieur demeurent les principaux prescripteurs auprès de leurs clients prestigieux.  Grâce à artyMetia ils pourront mieux intégrer ces pièces magnifiques dans les projets qu’ils élaborent. Le site concourt ainsi à la vocation des œuvres : devenir des éléments d’exception transmutant des réalisations architecturales de qualité en aboutissements esthétiques merveilleux.

Parallèlement, le site proposera des prestations R&D de gestion de projets pour des réalisations artistiques complexes incorporant la multi compétences métiers de plusieurs artisans des hauts savoir-faire. Il inclura aussi notre offre de restaurateurs, artisans d’art susceptibles de rénover des œuvres endommagées pour en prolonger l’existence.

LA LEVÉE DE FONDS

Nous souhaitons lever 150 000 €, dont 50 000 € comme montant du seuil de validation de la collecte pour financer la finalisation du site (30 k€), les 70 premières vidéos et photos (105 k€) et le matériel audiovisuel (25 k€).

Retour sur investissement

En échange de votre investissement, vous recevez tous les trimestres une part du chiffre d’affaires pendant 5 ans.
L’ensemble des investisseurs recevra 4 % du chiffre d’affaires pour 150 000 € maximum investis. Votre part sera proportionnelle à votre investissement.

Détails des besoins de financement 

STRUCTURE

Pro-D Conseil qui porte la marque artyMetia  est une SARL créée en 2018 au capital social de 10 000 €. Elle est représentée par Nathalie Dalifard qui détient 100 % des parts de l’entreprise.

impacts

Impacts positifs

Impacts positifs

ArtyMetia est un projet sociétal permettant aux ateliers d’art et aux jeunes pousses dédiés d’être visibles.  Il sera porté économiquement par un bras de levier commercial ainsi que par l’image du savoir-faire français à l’international.

En dynamisant plus de 3 500 ateliers, artyMetia est un des premiers acteurs économiques engagé.

Les cabinets d’architecture notamment, font face à une forte demande de création et de rénovation de demeures privées ou du patrimoine, d’hôtels, de yachts. Ce sont donc eux qui nourrissent l’impact commercial des ateliers des hauts savoir-faire.

À cela se rajoute une forte demande des pays émergents apportant une clientèle de plus en plus fortunée. Par la démocratisation des marques de luxe elle se dirige davantage vers des produits plus créatifs et plus singuliers.

 

Impacts économiques : 

ArtyMetia est une plateforme d’intermédiation engagée qui a pour mission de développer de l’emploi et une économie pérenne. Elle permet aux artisans des hauts savoir-faire de se développer commercialement, de créer ou de reprendre une activité et de réaliser des œuvres au niveau local. Tout ce rouage de mise en ventes d’objets d’art, de gestion de projets et de restaurations d’art sur le site artyMetia apporte un rayonnement et une forte activité commerciale à l’ensemble des 3 500 ateliers. Cette forte impulsion de projets proposés en collaboration avec les architectes a pour but de créer de l’emploi. Dès 2022, ce n’est pas moins de 50 ateliers avec des jeunes talents et des reconversions qui pourront bénéficier de notre soutien pour créer leurs ateliers.  

1. ArtyMetia, passeur entre deux modèles économiques

L’étude Xerfi « L’économie des ateliers d’art sur le patrimoine » (novembre 2015), met clairement en relief la problématique des hauts savoir-faire. Très longtemps, ceux-ci ont vécu grâce à la commande publique des chantiers de restauration du patrimoine. Ainsi 40 % des ateliers génèrent plus de 75 % de leur CA dans la restauration du patrimoine. 

Or, depuis les mouvements de déconcentration des années 2000, la restauration des monuments historiques est passée de l’État aux collectivités territoriales.  Conséquence : la commande publique dédiée est structurellement en baisse. Ainsi selon l’étude, 78% des artisans d’art chez les acteurs opérant essentiellement sur les marchés publics se déclarent pessimistes sur leurs perspectives.

La solution provient clairement de la vente de créations originales à l’international, selon les termes mêmes de l’étude : « les perspectives de croissance à l’international sont prometteuses, eu égard à la reconnaissance du savoir-faire français dans le monde. D’ailleurs, le taux de répondants ayant affiché une croissance du chiffre d’affaires total depuis 2009 est plus élevé pour les acteurs opérant auprès d’une clientèle finale étrangère que pour l’ensemble de la profession ».

Or seul 55 % des artisans d’art ne réalisent pas de chiffre d’affaires avec l’étranger et seul 8 % d’entre eux réalisent plus de 25 % de CA à l’export… Ces chiffres sont très insuffisants ! mais aussi très prometteurs… Ils pointent clairement le gisement de valeur ajoutée de la filière.

Seule une enveloppe ministérielle a été donnée durant le confinement pour le patrimoine mais cela reste une niche qui n’a eu d’impact que sur les métiers du bâti.

Ré-enchanter ces hauts savoir-faire pour valoriser tout leur potentiel à l’international et se positionner sur ce gisement, c’est précisément la raison d’être d’artyMetia. 

Dans ce contexte l’impact positif d’artyMetia s’apparente à un booster de transition d’une économie axée sur la restauration du patrimoine public français vers un modèle fondé sur la vente d’œuvres originales à l’international.

Il s’agit, par ailleurs de la mise en place d’une dynamique vertueuse, la clientèle visée étant beaucoup plus sensible aux aspects éco-responsables que l’acheteur public français privilégiant le moins disant, sous contrainte de cahiers des charges extrêmement techniques.

Par ailleurs, cette transition booste la créativité des artisans des hauts savoir-faire dans la mesure où ils seront moins contraints par les spécifications esthétiques rigides desdits cahiers des charges relatifs aux monuments historiques

2. Flux financiers générés sur la période

Flux financiers du site :

  • L’activité d’artyMetia générera 50 millions € de flux financiers à la fois directs et indirects pour la filière des hauts savoir-faire sur les 4 ans et demi.

 CA artyMetia : 9, 173 millions € – 3,5 millions € redistribués aux ateliers sur 2022-2026 (voir prévisionnel

Flux financiers directs : 10 millions € en faveur des ateliers sur la période :

  • Ventes d’objets d’arts, selon le prévisionnel elles se monteront à 3,5 millions €. Le chiffre est quasi certain car les œuvres, très recherchées seront vendues en exclusivité sur la plateforme : 3,5 millions x 70% (rétribution artisans) = 2,45 millions € redistribués aux ateliers
  • Gestion de projets complexes, le prévisionnel est fondé sur la facturation d’artyMetia pour sa valeur ajoutée, mais celle-ci ne représente que 20 % des flux générés. Les 80 % restant représentent le travail mutualisé des artisans ainsi que les matières premières et toutes les charges etc. Sur la période on peut ainsi estimer 4 millions € x 1,8 = 7,2 millions €
  • Réparation d’objets d’arts : Le prévisionnel se fonde sur 1 790 mises en relations entre les particuliers, acheteurs et les artisans pour réparer des œuvres endommagées. Ces réparations seront facturées en moyenne 300 €, soit 537 k€ sur la période.

Soit 2,24 +7,2 + 0,537 = 9,97, arrondi à 10 millions €   

Flux financiers indirects :35 millions € en faveur des ateliers sur la période.

Indirectement, le coefficient multiplicateur keynésien d’activité représentant les effets d’entrainements et les externalités positives (répercussion sur les autres secteurs, architecture, tourisme, services annexes, émulation, fret, etc…) peuvent être estimés à  x 3,5

Soit 10 x 3,5 = 35 millions €

Soit flux financiers CA artyMetia + flux financiers directs ateliers + flux financiers indirects filières =  50 millions €

3. Emplois créés sur la période

Le projet artyMetia va contribuer à créer 450 emplois entre 2022 et 2026. Ils se déclinent entre les emplois créés dans le cadre de l’entreprise (23), les emplois créés directement dans les ateliers (77) et les emplois indirects créés dans la filière (350)

Les 23 emplois directs représentent ceux-qui seront créés directement par artyMetia, soit :

  • 1 webmaster (stagiaire 2022, CDI 2023) nécessaire du fait de l’activité fondée sur une plateforme web
  • 6 chargés de clientèle, sachant que la clientèle est très haut de gamme, la commercialisation demande une animation et un relationnel perpétuel entre les artisans et les clients.
  • 8 Chargés de gestion de projets complexes, nécessaires pour faire face à 150 commandes par an en moyenne à partir de 2026
  • 8 cadres commerciaux export d’ici 2026 sachant que le projet est clairement tourné à l’International (Europe, USA, Middle Est, Chine japon), l’export y étant assez technique. 

Dans les ateliers l’afflux des 10 millions € de commandes nouvelles permettra la création de 77 emplois d’ouvriers d’art accompagnants les artisans d’art pour réaliser les œuvres.

Modalités de calcul :

  • 35 % du CA consacré en moyenne à la rémunération des employés (salaires bruts + charges patronales).
  • La rémunération moyenne d’un ouvrier d’art étant de 32 000 € brut par an soit 45 550 € avec les charges.

Le nombre d’emplois créés étant 10 000 000 x 35 % / 45 550 = 77 emplois  

Indirectement dans la filière les flux générés par coefficients multiplicateurs sont susceptibles de générer 350 emplois soit : 35 000 0000 / (39 500 € (salaires chargés) x 35 % (part moyenne de la rémunération / CA entreprises françaises) = 350 emplois

On peut donc estimer que le projet va créer 450 emplois, soit 23 emplois chez artyMetia , 77 emplois dans les ateliers , 350 par les externalités positives relatives à la filière

4. Résiliences locales

Les statistiques des Chambres des Métiers sont claires, 1 emploi d’artisan local sur 3 est localisé en milieu rural. Ce chiffre est en lui-même significatif sachant qu’il comprend tous les artisans y compris ceux de « dépannage urbain » les plombiers ou les serruriers par exemple.

En ce qui concerne les hauts savoir-faire, le rapport au terroir est essentiel. Les universitaires Claire Delfosse, Pierre-Marie George et François Portet, ont pu montrer dans un article de fonds : « Les artisans d’art en milieu rural et leur rapport aux lieux » toute l’osmose. 

Selon eux, la première raison de cette proximité tient aux liens historiques de l’activité, à la proximité et à la matière première. Par exemple le Centre de potier de Saint-Amand en Puissaye perdure dans un terroir marqué par les carrières de grès et l’implantation historique des fabriques. Les auteurs citent encore « un faïencier d’art s’est installé à Meillonnas, commune où existait une ancienne faïencerie réputée au XIXe siècle, et a repris les anciens motifs de la faïencerie ».

Une seconde raison tient à l’adéquation entre les valeurs portées par le geste de l’artisan et le style de vie rural.  Les auteurs citent l’exemple d’une femme fourreur, « un métier d’art rare, qui s’installe dans son milieu rural d’origine et près de son frère qui élève des visons. Elle reste près de ses attaches rurales pour y trouver une partie de sa matière première, mais aussi pour y vivre et élever ses enfants ». 

Une troisième raison tient à la qualité des locaux :« le milieu rural permet d’avoir de vastes locaux pour travailler. De plus, les artisans d’art s’installent dans des espaces ruraux dont le patrimoine les attire, en particulier le patrimoine architectural. Souvent, d’anciens bâtiments d’exploitations agricoles sont restaurés. Dans le massif des Bauges, l’un de nos interlocuteurs insiste sur le choix d’une ferme dont la structure extérieure n’a pas été transformée, et qui selon lui conserve une « typicité » qui lui est particulière ».

Un des marqueurs de cette proximité entre hauts savoir-faire et ruralité réside dans la très récente carte des labellisations des « manufactures de proximité ».  Il s’agit des ateliers de fabrication qui se destinent en priorité à des entrepreneurs (TPE, artisans…). Il leur donne accès à des machines mutualisées, un écosystème de compétences et un environnement dynamique, propice à la création et au développement de leur activité.

Les 20 premières manufactures de proximité labellisées en décembre 2021 sont toutes situées en territoires ruraux.

Les emplois créés seront donc situés majoritairement en milieu rural car les ateliers sont localisés généralement dans les terroirs. Ils ne sont que très difficilement délocalisables tant cette localisation est consubstantielle à leur activité. Ils participeront pleinement à la résilience des territoires.

Impacts d’innovation :

Qu’est-ce qu’un meuble Boulle?  Au 17e siècle, l’ébéniste Boulle attire l’attention de louis XIV par ses créations qui associent le bois précieux, le bronze et l’écaille de tortue. Il s’agissait d’une Innovation artisanale majeure ayant donné des résultats extrêmement spectaculaires. Elle associait, outre le travail d’ébénisterie, des hauts savoir-faire sur le travail du bronze ainsi que des compétences rares de spécialiste de l’ornementation à base d’écailles de tortue.

La logique est exactement la même aujourd’hui, s’ils baignent dans la tradition les ateliers d’artisans des hauts savoir-faire sont aussi des laboratoires d’idées, d’innovations par des pratiques nouvelles.

Les demandes des clients sont l’une des principales sources d’idées. La plupart des artisans se distinguent, sur ce point, par leur souplesse et leur capacité d’adaptation.  La problématique demeure à trouver des partenaires pour la réalisation de ces projets associant plusieurs de leurs idées. D’où la nécessité de coordonner les actions par un  Tertius iungens (le tiers qui relie) selon la terminologie Obstfeld, (2005). Il s’agit d’un acteur, qui relie et coordonne des professionnels de son réseau social ou y introduit des personnes extérieures.

Par exemple cette réalisation récente d’un intérieur esthétiquement très innovant d’un yacht :

  • Les tapis et moquettes ont été réalisés par Tapis de Bourgogne
  • Tout le travail du verre , appliques et vases ont été réalisés par Franck Benito
  • Le travail d’ébénisterie et de laque est celui d’Elodie Famel
  • Le travail de l’atelier Bernard Pictet pour le verre gravé, métallisé, sérigraphié

Mais dans la créativité et l’innovation artyMetia prévoit d’aller beaucoup plus loin en réalisant les différents éléments de l’objet pour lesquels chaque intervenant apportera son art, son savoir-faire, sa signature, pour concevoir l’œuvre. artyMetia prévoit une montée en puissance de cette offre qui atteindra la réalisation de 150 chantiers de mutualisation de compétences en 2026.

L’exemple du yacht de luxe va permettre aux chantiers navals français de se repositionner face à l’Italie et aux Pays-Bas.

Un projet a déjà été initié par artyMetia avec d’éventuels acheteurs internationaux.

Ce projet est basé sur un concept de coques alu, de propulsion hydrogène et d’appareils de navigation issus de start-up françaises.

Cela démontre une fois encore que la France a sa place pour réaliser des intérieurs luxueux avec plus de 50 métiers issus des hauts savoir-faire.

Enfin, l’identité NFT apporte aussi une innovation pour nos ateliers et à l’ensemble d’une clientèle pointue.

Impacts sociaux :

ArtyMetia, c’est aussi un lien social fort, humain, nous connaissons tous parfaitement nos artisanats des haut savoir faire pour avoir été en immersion dans les ateliers.

Pour autant, ce patrimoine vivant apparaît clairement en danger. 56% des répondants à l’étude Xerfi précitée ont plus de 50 ans et 11% ont moins de 35 ans…

Cette dichotomie dit tout, la profession connait un vieillissement des artisans des hauts savoir-faire sans remplacement par les jeunes. Comme le métier se transmet essentiellement par l’apprentissage il y a péril de perte de savoir-faire qui sont autant de pans de l’Histoire de France.

Ce constat est corroboré par l’étude « Les métiers d’art, d’excellence et du luxe et les savoir-faire traditionnels : L’avenir entre nos mains »  réalisée à la demande du Premier Ministre par la sénatrice Catherine Dumas. Le rapport souligne :

« Tout le monde s’accorde à dire que la diversité et la richesse des métiers d’art sont actuellement en danger. Certains métiers sont, en effet, menacés de disparition, faute de vocation ou de formation adaptée, mais aussi faute d’une réelle prise en compte des contraintes particulières de ces activités.

Préparer l’avenir des métiers d’art, voire éviter la disparition de certains d’entre eux, consiste à agir dans deux directions : d’une part, veiller à la formation de nouveaux artisans d’art et d’autre part, en préservant l’équilibre de leur modèle économique ».

La formation d’un artisan des hauts savoir-faire est longue et itérative, elle se compose souvent à la carte suivant les nécessités de maitrise technique, l’envie et les disponibilités. Si le geste technique en lui-même peut s’apprendre dans les centres d’apprentissage, le « tour de main » lui, s’apparente à un geste d’alchimie, il ne se forge qu’au contact de ses pairs.

Le témoignage d’une jeune potière dans l’article universitaire précité est intéressant,

« J’ai fait quatre ans de formation. J’ai trouvé le Centre de Formation de Saint-Amand-en-Puisaye. (…) On était sur le tour 8 heures par jour, il fallait vraiment aimer ça, parce qu’ils formaient des gens à être tourneur en série pour travailler dans les fabriques. […] Après la formation de tournage moi je savais que ça ne me suffisait pas. Du coup, j’ai travaillé, c’était un échange avec une potière qui me permettait de continuer ma formation chez elle. Elle était en Savoie. Je suis restée un peu moins d’un an chez elle et après j’ai trouvé un stage SEMA (Société d’Encouragement aux Métiers d’Art). J’ai fait ça à côté de Chambéry. Eux c’était intéressant parce qu’ils avaient une double production. Une production de terre vernissée savoyarde et une production de grès. Après, pour compléter la formation je suis retourné au Centre en Puisaye pour faire juste une formation d’émail de cuisson pendant six mois ».

Il s’agit avant tout d’un métier de passion qui demande de nombreux sacrifices…

Aujourd’hui le pouvoir politique n’a toujours pas été capable d’apporter des solutions économiques pour   qu’un apprenti puisse se loger et se nourrir durant sa formation qui n’est jamais rémunérée.

La transmission de l’outil de travail est elle aussi primordiale. En effet, la plupart du temps il s’agit de matériel très spécifique, souvent unique. Il est par conséquent fondamental que ces appareils ne disparaissent pas et que des jeunes en soit formés à l’utilisation.

Le site artyMetia contribue directement au renouvellement des artisans des hauts savoir-faire :

  • La promotion des métiers auprès des jeunes sera clairement constitutive de la mission d’artyMetia telle qu’elle figurera dans les statuts de la société.
  • La qualité des vidéos (70 dès la première année) en accès libre sur les chaines You Tube et Vimeo sont autant de supports médias qui permettent d’initier l’envie et pourquoi pas la passion chez des jeunes qui souhaitent un métier qui ait du sens ….  Il est espéré plusieurs dizaines de milliers de visualisations.
  • Les mêmes vidéos peuvent permettre beaucoup plus de contacts entre les artisans des hauts savoir-faire et les jeunes, multipliant ainsi les opportunités d’initier des collaborations d’apprentissage donc à la carte.
  • Artymetia s’engage à réaliser un à deux webinars tous les mois (durée 1 heures 30) rassemblant une cinquantaine de jeunes pour leur faire découvrir les métiers des hauts savoir-faire et les mettre en contact avec des artisans. Chaque webinar s’ouvrira sur le visionnage d’une vidéo (à chaque fois différente) une présentation de l’artisan, puis une discussion libre s’engagera. La réalisation du Webinar sera confiée à un partenaire (cout 1 300 € par webinar qui en assurera la promotion) et elle sera co-organisée avec les Centres d’orientation.
  • L’appel d’air financier de 10 millions € généré par le site d’ici 2026 permet l’embauche de 77 personnes pour faire face à l’afflux de commandes. Ce seront essentiellement des jeunes. La raison est simple, ces derniers sont souvent uniques et donc absents du marché du travail. Cette dimension financière par surcroît d’activité est importante : l’étude Xerfi avait montré que, faute de perspectives seulement 14% des répondants envisageaient de recruter du personnel, le taux tombait à 4% pour les structures unipersonnelles. artyMetia contribuera ainsi à faire tomber cet obstacle souvent rédhibitoire à la formation des jeunes.

Impact éco-responsable 

La promotion des Hauts Savoir-Faire par artyMetia contribue à la préservation de l’environnement à plusieurs titres :

D’une façon générale les artisans des hauts savoir-faire sont relativement proche de la nature.

La production en petites séries permet d’éviter l’utilisation d’un grand nombre de produits chimiques courants (solvant etc….) caractérisant la grande industrie. De même les matières premières sont nobles et éco sourcées, elles excluent par exemple des plastiques particulièrement délétères pour l’environnement. Héritées des siècles préindustriels, les techniques sont aussi moins polluantes. On peut citer par exemple le tannage végétal dans le travail du cuir, nettement plus favorable à l’environnement que le tannage minéral largement utilisé dans l’industrie. Enfin la noblesse du métier pousse plus facilement les artisans d’art des hauts savoir-faire à adopter des démarches de sourcing éco responsables et d’utiliser des matériaux en conséquence

Néanmoins il convient d’aller encore plus loin et de limiter encore plus la quantité de rejet et de pollution dans chaque réalisation d’œuvre et dans chaque projet. Il s’agit d’une valeur ajoutée supplémentaire et elle répond à un souhait d’une clientèle de plus en plus concernée par les impacts environnementaux.

artyMetia prendra trois types d’initiatives :

Sourcing des matériaux. Nous travaillons déjà sur les sourcing avec les filières du cuir, du bois, du verre, du papier, de l’art végétal et animal.  Notre but : identifier des matériaux plus favorables à la biodiversité au travers de notre éco système. (exemple: le projet sur Wedogood « Ictyos » Tannage des peaux de poissons) 

Utilisation de matériaux upcyclés. Contrairement aux idées reçues cette démarche est loin d’être incompatible avec la noblesse des matériaux.  Ceux-ci peuvent parfaitement être recyclés, des matières nobles peuvent être refaites avec des chutes ou résidus. Par exemple des montures de lunettes de luxe réalisées avec des chutes de cuir.  Authentic Material à Toulouse est spécialiste de cette démarche, un partenariat pourrait être initié.  

Partage de la données environnementales. Le but est de comprendre la transmission des pollutions et des rejets objet par objet, œuvre par œuvre, pour mieux les limiter. Le but serait l’obtention d’une certification de type ISO 14001 ou d’un label B-corp, par ailleurs plébiscité par la clientèle.

Pour ce faire dès 2024, artyMetia engagera avec l’entreprise OKP4 la constitution d’un data space sur les impacts environnementaux avec l’entreprise OKP4 qui a déjà réalisé la « data est dans le pré » .

La démarche s’effectue en trois temps :

  • Chacune des parties prenantes identifient les données d’environnement dont elle dispose (utilisation de matériaux, énergie, bilan Carbone de son activité…), ces données sont inscrites dans une blockchain qui en garantie la traçabilité et l’utilisation
  • Elles sont exploitées par une intelligence artificielle qui permet ainsi, objet par objet, réalisation par réalisation, de calculer leur impact environnemental
  • Cette connaissance est répercutée dans les coûts des prestations et les données de chacun mises à disposition sont rémunérées via la blockchain.

ArtyMetia, un site et une entreprise engagés

La plateforme artyMetia elle-même est déjà très engagée par son éthique. Nous avons à cœur que les sujets sociaux, sociétaux et environnementaux soient une valeur supplémentaire pour commercialiser nos produits. 

C’est cet engagement fort qui va permettre pour la Marque artyMetia d’être un LABEL pour les ateliers d’art.

Le site par son aspect digital réduit l’impact carbone tant sur le plan digital que commercial vu qu’il a un impact social et environnemental faible.

artyMetia va devenir une entreprise à mission. Celle-ci selon la réglementation sera précisée dans les statuts. Elle impliquera :

  • La valorisation des hauts savoir-faire français
  • L’éthique de la démarche
  • Le respect de l’environnement via des actions engagées
  • La promotion des métiers des hauts savoir-faire pour assurer la pérennité des ateliers, gravement menacés aujourd’hui
  • La pérennité des terroirs

artyMetia s’engagera elle-même dans une logique favorable à l’environnement par :

  • Un diagnostic Carbone
  • La limitation des déplacements en avion
  • Une charte éthique pour les collaborateurs et les sous-traitants
  • Un bilan d’impact tous les 2 ans auprès d’une société spécialisée qui vérifiera l’adéquation des réalisations avec la mission d’artyMetia
  • La valorisation d’actions quotidiennes en faveur de l’environnement, par exemple : récupération du marc de café pour faire pousser des champignons.

Par ailleurs artyMetia sélectionnera les artisans des hauts savoir-faire sur des critères éthiques précis :

  • Historicité des savoir-faire
  • Haute maitrise technique de l’artisan d’art
  • Créativité 
  • Respect des techniques traditionnelles
  • Choix de matériaux nobles 
  • Démarche environnementale 
  • Sophistication de la conception 
  • Implantation dans un terroir
  • Valorisation des hauts savoir-faire dans le cadre du terroir 
  • Communication vers le public le plus large (ouverture de l’atelier par exemple) 
  • Reconnaissance de l’artisan des hauts savoir-faire par ses pairs
  • Démarche de transmission des hauts savoir-faire aux plus jeunes

Enfin le site obligera les artisan des hauts savoir faire  à une démarche environnementale réelle

  • Obligation de conformité impact Carbone
  • L’ensemble des acteurs travaillent par visio ce qui évite les déplacements.
  • Le transport des œuvres a été choisi au départ des ateliers et selon des critères éco-responsables. (choix des emballages, mode de transport…)
  • Sourcing éco-responsable des matières premières
strategy

Stratégie

 

ArtyMetia est née de la compression de « arts » & « métiers ».

C’est la première plateforme digitale française d’intermédiation.

Elle a pour objectif de valoriser les ateliers d’art et les manufactures des Hauts Savoir-Faire.

Elle a vocation à créer une dynamique économique entre les professionnels du bâti, les restaurateurs du patrimoine, les architectes DPLG, les architectes d’intérieur, les designers et les artisans d’art représentant les hauts savoir-faire de notre patrimoine sur plus de 200 métiers.

L’ensemble du projet a pour mission de proposer des services R&D « Gestion de projets » au travers de la mutualisation de compétences métiers.

Cette expertise permet déjà de faire naître des oeuvres des plus marginales, des plus rares, des plus créatives correspondant à l’attente d’une clientèle internationale.

Les Hauts Savoir-Faire, de qui parlons-nous ?

Les Hauts Savoir-Faire aujourd’hui sont clairement les héritiers des Arts Décoratifs. Ils visent essentiellement, l’ornementation des lieux. Il s’agit avant tout des résidences privées, hôtels, yachts, il peut aussi s’agir de bâtiments publics ou de certains magasins (coupole des Galeries Lafayette à Paris par exemple) et magasins de luxe.

La difficulté avec le terme “Arts Décoratifs“  réside dans le fait qu’il peut aisément être confondu avec celui des “Arts Déco“ qui est un mouvement particulier datant des années 1950 – 1960 . D’où l’appellation des hauts savoir-faire plus représentatif de la qualité exceptionnelle de cette tradition.

Ils sont directement hérités de la politique d’excellence de Colbert, leur âge d’or s’étend aux 18, 19 e siècle jusqu’à l’art nouveau au début du 20e.

En effet au 17e siècle, la vie de cours impliquait des fuites massives de capitaux vers les Pays Bas ou l’Italie, lieux de production d’articles très hauts de gamme. D’où la création des manufactures et la labellisation de qualité des ateliers via les marques de fabrique.

Après la guerre de 1914, sans cesser d’exister et de développer leur créativité, ils se font plus discret. Les ateliers se concentrent sur les commandes d’un nombre plus restreint de clients. Néanmoins les Hauts Savoir-Faire ont continué à être transmis de Maîtres à apprentis ….Ils sont encore plus de 3 500 ateliers en France qui en perpétuent l’excellence.

On les distingue sur 3 critères cumulatifs :

  • Très haut niveau d’excellence technique,
  • Utilisation de matériaux nobles ou d’exception,
  • Pièces uniques ou en toute petite série.

Ces créations sont exceptionnelles et s’adressent donc en définitive à des publics aisés via des architectes d’intérieur ou encore à des passionnés ou collectionneurs.

En revanche les hauts savoir-faire se différencient clairement :

  • Du luxe : Le luxe peut utiliser certaines des créations mais elles ne leur sont pas réductible. L’industrie du luxe obéit à des stratégies marketing extrêmement élaborées telle qu’imposées par la rentabilité attendue des grands groupes. Les ateliers des hauts savoir-faire eux sont beaucoup plus libres et donc beaucoup plus créatifs.
  • De l’artisanat : L’artisanat perpétue des traditions et des fabrications manuelles essentiellement constituées d’apprêts et majoritairement commercialisées sur des lieux touristiques. La différence réside sur la capacité à travailler les matières et le caractère exceptionnel des pièces. Celles issus des hauts savoir-faire utilisent des matières premières nettement plus couteuses, les techniques sont beaucoup plus sophistiquées et les volumes de travail impliqués dans une seule œuvre ne sont pas comparables.

Marché, clients et positionnement

ArtyMetia est principalement positionnée sur un large panachage d’œuvres d’Art Décoratif correspondant à une attente clients et à un besoin intrinsèque des cabinets d’architecture, des collectionneurs et de toute une population internationale en attente de produits d’exception. 

Bien entendu, c’est le client final qui, en définitive choisit et acquière les œuvres, mais le rôle de l’architecte est fondamental car il les intègre et les propose dans une création esthétique de décoration d’intérieur.

Il s’agit essentiellement d’une niche de marché, B to B et B to C.

En chiffre, l’ordre des architectes répertorie en France 40 000 architectes dont 25 000 plus spécifiques à l’architecture d’intérieur représentant un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards $.

Mais le paradoxe est que sur les réalisations les plus prestigieuses du monde la niche nationale reste marginale par rapport à sa dimension mondiale.

Le marché international pouvait, lui, être estimé à 200 milliards $ en 2020 et devrait atteindre plus de 350 milliards $ en 2027 en augmentation de 8 % /an sur la période.

Toutefois même s’il ne s’agit pas du cœur de cible, les architectes DPLG (bâtiment) d’une façon plus générale sont aussi prescripteurs des œuvres des artisans d’art des hauts savoir-faire. On en compte ainsi 4 millions dans le monde dont  25 000 en France, 116 000 aux USA, 42 000 au Royaume Uni ….

Le marché est aussi constitué d’un large éventail de collectionneurs et d’amateurs d’art privés internationaux.

Stratégie de commercialisation 

ArtyMetia, par l’intermédiaire de son site développe 3 axes d’offre :

    • Une offre de vente d’objets d’art uniques NFT en exclusivité via un abonnement spécifique (480€ HT). Une offre de vente d’objets d’arts uniques sur le site, issue des ateliers d’artisans d’art des hauts savoir-faire. L’objectif demeure d’en commercialiser 900 par an d’ici 5 ans, avec en moyenne 30 % de commission.
    • Une offre de mise en relation de restauration d’œuvres endommagées avec des professionnels ayant l’expertise pour les restaurer.
    • Une offre de gestion de projets au travers de la mutualisation de compétences métiers afin de réaliser des oeuvres impliquant plusieurs métiers des hauts savoir-faire. Par exemple : un bureau nécessitant, outre le travail de l’ébéniste, un travail de ferronnerie, un travail de haute technologie High-Tech et de laque par l’artisan laqueur,….

 

Le modèle économique artyMetia  

Modèle Economique artyMetia

La valeur ajoutée d’artyMetia :

Concentration d’œuvres des artisans d’art des hauts savoir-faire

Le site concentrera de façon unique et néanmoins très sélective les créations de 200 artisans d’art des hauts savoir-faire. Si les deux premières années la sélection des artisans se fera à l’initiative des fondateurs du site sur des critères d’éthique, des savoir-faire les plus aboutis, il est prévu d’intégrer au travers de la transmission des savoirs de jeunes artisans d’art.

Pour les années suivantes la mise en place d’un système de cooptation facilitera l’entrée sur le site.

L’enchantement du travail des artisans d’art des hauts savoir-faire via des photos et des vidéos de haute qualité.

Développé depuis une trentaine d’années, le marketing expérientiel postule que la consommation acquière beaucoup plus de valeur si elle intègre une forte dimension d’émotions et de plaisirs. Il s’agit de réenchanter l’acte, en rupture avec une commercialisation de produits démocratisés uniquement fonctionnels donc “désenchantés”. Il s’agit donc de faire vivre au client une expérience positive, et le maître mot c’est l’immersion. 

Un consommateur fortement immergé dans un environnement expérientiel est alors impliqué, absorbé et totalement engagé (Lombard et Ditton, 1997). Il a oublié la réalité extérieure, a perdu la conscience de ce qu’il est dans le monde réel au profit d’un soi dans le contexte expérientiel”. Fornerino, Helme-Guizon et Gotteland (2008).

Le site s’inscrit dans cette logique. Chaque artisan d’art des hauts savoir-faire sera présenté avec des photos et une vidéo de haute qualité. Le geste, la matière, la créativité seront valorisés. La vocation étant clairement immersive, les architectes d’intérieur pourront ainsi présenter ces supports audiovisuels à leurs clients finaux. Ils y seront d’autant plus incités que les objets présentés acquerront symboliquement un supplément d’âme participant en cela à la narration du projet d’aménagement. Ces vidéos transmettent, en outre l’essentiel de la culture métier des oeuvres.  Il s’agira donc d’un vecteur marketing puissant, fortement incitatif à la vente. 

Traçabilité

Le développement d’identités NFT par artyMetia permettra la traçabilité, le cautionnement et la justification de l’excellence des œuvres. Il s’agit aussi d’un moyen de lutte contre la contrefaçon mais surtout un moyen de valoriser les œuvres par les clients dans le monde de la spéculation de l’art via l’abonnement en exclusivité.

Les pièces uniques présentes sur le site

En contrepartie de la réalisation et des droits d’utilisation des vidéos et photos les artisans d’art des hauts savoir-faire s’engageront à présenter en exclusivité sur le site un certain nombre de pièces uniques.  Il s’agira là aussi d’un incitateur fort pour les architectes, architectes d’intérieurs et designers tant il est vrai que les clients fortunés sont en recherche de réalisations d’exception.

L’animation de la communauté

Dominique et Nathalie disposent d’une connaissance très intrinsèque du milieu. Elle leur permettra une politique d’animation spécifique pour présenter aux architectes, architectes d’intérieurs et aux clients des œuvres correspondant précisément à leurs univers.

Positionnement concurrentiel

Il existe quelques sites répertoriant les artisans d’art. D’autres commercialisent des produits manufacturés qui n’ont pas de lien direct avec les savoir-faire des artisans d’art.  Le plus connu est sans nul doute Etsy  (81,9 millions d’acheteurs, 4,4 millions, 10,28 milliards en 2020), mais comme la très grande majorité il est avant tout destiné au grand public sans aucune sélectivité sur le sourcing et la qualité des produits.

ArtyMetia se positionne sur une niche pour le moment largement inoccupée. Les caractéristiques du site lui confèrent sur cette niche autant d’actifs stratégiques différenciants :

  • Site essentiellement B to B et B to C,
  • Très forte sélectivité des œuvres et des artisans d’art des hauts savoir-faire
  • Photos et vidéos immersives
  • Œuvres uniques très haut de gamme NFT
  • Offre unique de maitrise d’œuvre (gestion de projets) de réalisation d’œuvres complexes
  • Mutualisation de compétences métiers
  • Animation spécifique

C’est cet ensemble de caractéristiques qui confère la dimension unique au site et toute sa différenciation concurrentielle

Le site :

Emballé par le projet artyMetia, Thomas Couteau fort de ses 25 ans d’expérience en e-commerce (fondateur historique de l’agence 5eme Gauche) nous a accompagné dans la définition de notre proposition de valeur et dans notre stratégie digitale. Il nous a également aidé à finaliser le cahier des charges de notre plate-forme d’intermédiation. La réalisation du site, elle, a été confiée à Comptoirs digital native acteur reconnu sur le marché ayant de nombreuses références en luxe, e-commerce et stratégie d’acquisition. 

  • Visant une clientèle internationale, le site sera disponible en Français et en Anglais
  • La Home propose immédiatement les « Coups de cœurs » et « les Œuvres de jeunes talents ». Elle intègre un menu hamburger descriptif intuitif sur les différents propositions d’artymetia et enfin sur les dernières actualités du blog

  • Une page « boutique » présente de façon luxueuse et exhaustive les différentes œuvres proposées

  • La page artisans d’art permet de découvrir de façon homogène et éthique les artisans d’art des hauts savoir-faire. Une page est dédiée à chacun afin de les valoriser avec des photos et une vidéo

  • La page Manufacture est l’équivalente de celle “Artisans d’art“ mais déclinée pour les manufactures précisément. Elle vient en soutien à la fondation Terre & Fils qui oeuvre à réhabiliter les savoir-faire dans les territoires.
  • Le site met aussi en avant les architectes, les architectes d’intérieur et les designers

  • Enfin le site renvoie sur le blog artyMetia

Communication et promotion  :

 La politique d’animation Web sera particulièrement importante, elle se structurera autour :

  • Des réseaux sociaux notamment LinkedIn (plus de 1 000 spécialistes dans les réseaux des fondateurs), Facebook et Instagram.
  • D’évènements privés hebdomadaires en ligne à destination des professionnels. Outre la communication des œuvres uniques les artisans d’art des hauts savoir-faire pourront se servir de leur base de données respective pour communiquer avec les vidéos et les photos d’artyMetia tout en respectant le RGPD. De la même façon les architectes, architectes d’intérieur et designers pourront communiquer sur les oeuvres uniques en les présentant à une large clientèle internationale. Le carnet d’adresse déjà très riche des fondateurs s’étoffera encore plus notamment à l’international. Il permettra l’envoi d’invitations ultra ciblées à tous ces prescripteurs.
  • Un blog sera développé pour proposer des articles de fonds sur le sujet de l’art.
  • artyMetia sera présent sur les différents salons internationaux mais aussi sur d’autres manifestations comme celle du MYS (Monaco Yacht Show) où la France a son mot à dire dans la réalisation des yachts de luxe.

Perpectives du projet 

Le site est pour le moment réalisé en version béta, il sera finalisé au cours du quatrième trimestre 2022

  2022 2023 2024 2025 2026
Nbre d’artisans d’art des Hauts Savoir -Faire
50 100 200 200 200
Nbre d’abonnements architectes et clients/an
70 210 320 400 500
Nbre de pièces vendues
100 250 400 650 900
Nbre. Prestations de gestion projets
10 50 60 100 150
Nbre de mise en relation restauration  d’œuvres
40 100 120 180 250

 

RÉTROPLANNING DU PROJET

KPI prévisionnelles

En k€

2022

2023

2024

2025

2026

Total CA

329

958

1 577

2 580

3 731

Résultat net

10

231

199

299

440

Cash-flow

74

432

34

129

101

Capitaux propres

15

496

695

995

1436

model

Données financières

Rentabilité visée
x2,45 en 5 ans (+144,67 % bruts)
Risque de perte intégrale de l’investissement, gain maximum : x3
Gain minimum tant que l'entreprise est en activité : x1,15
Royalties versées par trimestre
4,00 % maximum
% de chiffre d’affaires versé à l’ensemble des investisseurs, pour 150 000,00 € levés, proportionnel au montant levé

Revenus et financement du projet


Nous avons déjà réuni 1 000,00 €

10 k € capital social Prod-D Conseil 

Sur les 12 mois précédents la levée de fonds, nous avons réalisé 0,00 € de chiffre d'affaires.

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Nombre de ventes 220 610 900 1330 1800
Chiffre d'affaires prévisionnel 329 000,00 € 958 000,00 € 1 577 000,00 € 2 580 000,00 € 3 731 000,00 €

Votre investissement

En investissant, vous souscrivez auprès de PRO-D Conseil à une redevance sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, proportionnelle à votre investissement. Le total des investisseurs recevra 4,00 % du CA réalisé chaque année pour une levée de fonds de 150 000,00 €.
Si PRO-D Conseil réalise son prévisionnel, le rendement pour chaque investisseur sera de 144,67 % brut en 5 ans.
Calculer mon rendement

Que se passe-t-il si le prévisionnel n’est pas atteint ?
Au cas où le prévisionnel ne serait pas atteint au bout de 5 ans et où l’activité continuerait, PRO-D Conseil continuera à verser les royalties jusqu’à l'atteint d'un rendement de 1,15 fois la somme investie.

A partir de quand commencent les versements ?
La Redevance est cédée sur une durée de 5 ans à compter du 01/01/2023 et sera versée aux investisseurs chaque trimestre.

Tous ces éléments apparaitront dans votre contrat lors de l'investissement.

Accéder au contrat type
Ce contrat est un modèle, il ne fait pas office de contrat réel.

Échéancier prévisionnel des versements

Attention : ces chiffres se basent sur une estimation de notre chiffre d’affaires. A vous d’évaluer le prévisionnel et la stratégie pour estimer si vous pouvez espérer gagner plus ou moins que le rendement annuel annoncé.

Rémunération estimée sur les revenus de : Date de versement
2023
Janvier, Février, Mars 15/04/2023
Avril, Mai, Juin 15/07/2023
Juillet, Août, Septembre 15/10/2023
Octobre, Novembre, Décembre 15/01/2024
2024
Janvier, Février, Mars 15/04/2024
Avril, Mai, Juin 15/07/2024
Juillet, Août, Septembre 15/10/2024
Octobre, Novembre, Décembre 15/01/2025
2025
Janvier, Février, Mars 15/04/2025
Avril, Mai, Juin 15/07/2025
Juillet, Août, Septembre 15/10/2025
Octobre, Novembre, Décembre 15/01/2026
2026
Janvier, Février, Mars 15/04/2026
Avril, Mai, Juin 15/07/2026
Juillet, Août, Septembre 15/10/2026
Octobre, Novembre, Décembre 15/01/2027
2027
Janvier, Février, Mars 15/04/2027
Avril, Mai, Juin 15/07/2027
Juillet, Août, Septembre 15/10/2027
Octobre, Novembre, Décembre 15/01/2028

Facteurs de risque

Principaux facteurs de risque liés à l'activité et au projet


Risque lié à la situation financière de la société
Actuellement, avant la réalisation de la levée de fonds de la présente offre, la société dispose, d’un fonds de roulement net suffisant pour faire face à ses obligations et à ses besoins de trésorerie pour les 6 prochains mois.

Sources de financement à l'étude en lien avec le projet présenté pour les 6 mois ultérieurs :

- 350 k€ BSA Air février 2023

Risque 1, manque d'attractivité d'artisans des Hauts Savoir-Faire sur le site,

Réponses: 

- Vidéo gratuite fortement incitative 

- Réseau forgé par les porteurs de projet depuis plus de 20 ans 

- Valorisation de l'activité 

Risque 2, déficit d'attractivité des clients sur le site :

Réponses: 

- Pièces uniques en exclusivité  

- Panachage de l'offre unique 

- Evangélisation via les réseaux sociaux dont Linkedin 

- Connaissance approfondie de la clientèle par les porteurs de projets 

Risque 3, site technologiquement déficient 

Réponses: 

- La réalisation du site a été confiée à Thomas Couteau, un grand professionnel , disposant de références e-commerce  prestigieuses 

N.B. : avec le temps, de nouveaux risques pourront apparaître et ceux présentés pourront évoluer.

Pour recevoir notre business plan détaillé, contactez-nous à artymetia@yahoo.com

team

Équipe

L’histoire du projet :

Il y a parfois des destins qui sont simplement la suite logique de rencontres et d’expériences. Cela remonte à 2018, où cette association de compétences entre deux personnes a fait naitre une passion pour les métiers d’art. Il s’agissait aussi  d’une volonté de laisser une empreinte valorisante et significative. Celle d’un patrimoine qui  jusqu’à présent a été délaissé par les différents acteurs économiques. Le confinement nous a aussi permis de créer le premier jeu culturel sur plus de 200 métiers d’art « Master Craftsman ». Nous avons pu ainsi mesurer l’attente de tous ces ateliers d’art qui nous suivent. Tous ces échanges humains nous ont permis d’acquérir une maturité qui semble rassembler une très large communauté.

 

 

Les deux co-fondateurs :

 

 

Nathalie Dalifard

Titulaire d’une Licence de Langues Étrangères Appliquées et d’un BTS Tourisme Nathalie à construit sa passion pour l’art et la photographie dans le cadre d’une carrière dédiée au tourisme international (Jet Tours).

Depuis 2018, elle est pleinement investie dans le projet artyMetia. Elle gère notamment le site et la communication.

Dominique Prost 

Diplômé de l’École du Louvre, de Sup de Luxe et de HEC Management (CESA), Dominique a développé en première partie de carrière une expérience de cadre marketing, développement et création au sein de maisons telles que Cartier, Lancel, LVMH, Christofle

Depuis 2008, il manage des sociétés de production audiovisuelle et de conseil en projet au service de la grande tradition française.

Outre Nathalie et Dominique, il est prévu le recrutement de 

  • 1 webmaster (stagiaire 2022 , CDI 2023)
  • Chargés de gestion de projets complexe (8 d’ici 2026)
  • Chargés de gestion de projets (6 d’ici 2028)
  • A terme, de cadres commerciaux exports (8 d’ici 2026)
stats

Statistiques

Les statistiques d'évaluation et d'investissement du projet

Évaluations signe plus

Investissements signe plus

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