/ Retour sur investissement /
Soit un total de 0 € (brut) selon les prévisions du porteur de projet :
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x... votre investissement initial en 5 ans (soit + ... %)
* Imposition : Prélèvement Forfaitaire Unique (flat tax) de 30% sur le bénéfice réalisé.
/ Présentation /
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Pitch
► Catégorie : environnemental.
► Secteur d’activité : agriculture et agroalimentaire.
La ferme de Milgoulle est spécialisée dans l’entretien et la gestion des espaces naturels et des zones humides par l’éco-pâturage. Notre méthode consiste à les entretenir en faisant consommer l’herbe par des races anciennes et locales menacées d’extinction, comme les vaches armoricaines et les moutons avranchins. Pour faire face à une demande croissante, nous avons besoin d’agrandir le troupeau avec 200 brebis supplémentaires. Nous sommes situés à Nouvoitou, à côté de Rennes, et travaillons avec plusieurs communes de l’agglomération.
Impacts positifs
► Economie : partenariats locaux ; création de deux emplois.
► Social : qualité de vie dans les communes, sensibilisation des jeunes.
► Environnement : tonte écologique ; biodiversité ; agriculture biologique.
Le projet a quatre utilités :
Ecologique : Il s’agit de remplacer les engins motorisés traditionnellement utilisés par des animaux, ce qui fait réaliser des économies en termes de consommation d’énergie fossiles. Hors consommation pour le transport, l’utilisation d’un tracteur pour un hectare nécessite environ 150 L de gasoil / an (pour 2 passages de 2,5h, à raison de 30 L à l’heure), alors que les brebis n’en consomment absolument pas, soit moins de particules de combustion sur les terrains et moins de nuisances sonores.
Parfois même, il faut faire venir d’autres pays des machines spéciales et construire des aménagements en béton pour entretenir des zones difficiles d’accès, ce qui ne pose aucun problème à des brebis ! Il s’agit aussi de produire une alimentation humaine plus responsable via l’agriculture biologique. Nous avons engagé les démarches pour obtenir le label. Les brebis sont nourries exclusivement à l’herbe (aucune céréale, aucun antibiotique, aucun OGM). L’hiver, nous utilisons les surplus d’herbe récoltés, préalablement déshydratés par une entreprise voisine. Enfin, nous participons à la conservation d’espèces menacées : dans le monde, il ne reste plus aujourd’hui que 1 500 brebis avranchines.
Economique : notre prestation est gratuite pour les collectivités territoriales, ce qui permet d’économiser de l’argent public.
Locale : de bout en bout, nous voulons conserver une logique d’agriculture de proximité : nous recourrons à des espèces locales qui se reproduisent sur les terrains des collectivités. Nous privilégions les partenariats locaux, pour l’achat de matériel et la réalisation de l’activité. La viande d’agneau est préparée à par des entreprises du bassin rennais, puis est vendue en direct aux particuliers, cantines scolaires et d’entreprise.
Sociale : nous visons de créer 4 emplois à terme (2 fondateurs et 2 employés). D’autre part, nous proposons des journées pédagogiques aux écoles pour sensibiliser les enfants à l’éco-pâturage et à l’élevage des moutons.
En somme, nous remettons l’animal auprès des habitants, nous diminuons l’utilisation des engins motorisés, nous limitons l’eutrophisation des eaux par la valorisation de l’herbe, pour produire de la viande d’agneaux de qualité labelisée.
Stratégie
► Marchés : entretien des espaces naturels, alimentation biologique. Budgets publics fragilisés ; conscience écologique ; modes de vie sains.
► Proposition de valeur : entretien écologique et bon marché des espaces naturels.
► Clients et partenaires : collectivités, particuliers, restauration scolaires et d’entreprise.
► Coeur de métier : écopâturage.
► Revenus : vente de viande de brebis biologique, vente d’enclos.
MARCHÉ, CLIENTS & POSITIONNEMENT
L’entretien des espaces naturels et des zones humides représente un coût important pour les collectivités. En remplaçant les engins par des animaux dont la présence n’est pas facturée, les collectivités peuvent réduire le budget qu’elles y consacrent, car elles ne payent que la clôture. Elles y voient tout de suite l’intérêt. La preuve, après 1 an d’existence, une douzaine de commune fait déjà appel à nos services pour l’entretien d’une quarantaine d’hectares. Et nous ne disposons pas d’assez de brebis pour faire face à la demande !
STRATÉGIE DE COMMERCIALISATION
Notre cœur de métier est l’élevage et la protection de l’environnement.
Grâce aux conventions signées avec les communes, nous disposons de terres gratuitement avec une visibilité à moyen terme. Les communes n’ont à leur charge que le coût de la clôture.
L’herbe est valorisée en viande d’agneau sous label d’agriculture biologique, vendue en direct aux particuliers. Cela répond à une demande de plus en plus forte de consommation responsable et de traçabilité des aliments que l’on retrouve dans nos assiettes.
Les contraintes de cette ferme itinérante sont administratives et sanitaires ; il faut gérer le transport et l’éparpillement des animaux sur de nombreuses parcelles disséminées. Pour y faire face, nous avons mis en place un protocole de transport et un calendrier de suivi de pâturage par parcelle.
RESSOURCES & PARTENAIRES
Nous travaillons avec les communes, les communautés de communes, le département, et des entreprises. Nous fonctionnons en signant des conventions de dix ans dans lesquelles est expliqué le cahier des charges technique et environnemental. Aujourd’hui, une douzaine de communes font appel à nos services pour l’entretien d’une quarantaine d’hectares.
PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT
Nous voulons créer des emplois, puisque nous espérons en vivre à 2 avec 500 brebis (moyenne nationale agricole pour 2 personnes). Plus tard, nous espérons pouvoir embaucher un salarié pour vendre la viande, et un boucher pour découper et préparer les colis, pour avoir plus de réactivité et réduire le recours à des intermédiaires. Soit au total 4 emplois dans 2 à 3 ans.
Données financières
► Mode de financement : good project – achat de brebis.
► Durée de l’investissement : 5 ans.
► Retour sur investissement prévu : 1,06 % par an.
► Coûts : entretien et transport des brebis ; salaires à terme.
VOTRE INVESTISSEMENT
afin d’atteindre plus rapidement le seuil d’équilibre financier, nous avons besoin de 200 brebis supplémentaires. Chaque brebis coûterait 165 €. Elles seront gardées dans le troupeau entre 6 et 10 ans dans le but de produire des agneaux.
L’investissement consiste à acheter en commun ces brebis, qui seront louées à la Ferme de Milgoulle puis rachetées au bout de 5 ans, à leur valeur de marché, soit 30€.
Voici le compte de résultat prévisionnel de la société en participation créée pour regrouper les investisseurs (en euros) :
- En noir : pour une brebis
- En vert : pour 200 brebis
A l’issue des 5 ans, la participation est liquidée pour que les investisseurs retrouvent leur argent : l’intégralité de la trésorerie est redistribuée à ce moment là, soit 175 €. Cela donne un retour sur investissement un peu supérieur à 1% par an. C’est un peu moins que ce qui était prévu initialement. La raison : nous avons reçu des informations supplémentaires de la part des impôts. Pour que la responsabilité des investisseurs soit limitée à leurs seuls apports, les revenus de la participation seront imposés à l’impôt sur les sociétés au lieu de l’impôt sur le revenu.
Cet investissement n’est pas garanti. Cependant, le cheptel a une assurance qui s’active si le taux de mortalité dépasse 10%. Dans ce cas, le troupeau serait remboursé intégralement par l’assurance.
En investissant dans des brebis vous ne gagnerez pas des mille et des cent, mais pour un coût similaire, nous avons préféré passer par le financement participatif qui correspond mieux à notre esprit que le financement bancaire, et faire appel à des gens qui comme vous ont envie de voir ce projet avancer.
Nous allons chercher nous-mêmes les brebis, et le minimum pour que le trajet soit viable est d’aller en chercher au minimum 25. C’est pourquoi la collecte sera validée pour 25 brebis (4 125 €), en espérant aller jusqu’à 200 brebis (33 000 €).
REVENUS / PRODUITS
La société se rémunère sur la vente des productions agricoles (viande d’agneau, de bœuf…). Elle écoule ces productions auprès de particuliers, de cantines scolaires ou d’entreprises, tous clients locaux.
Nous ne nous versons actuellement (les 2 associée de la SCEA) aucun salaire. Le seuil d’équilibre financier de l’entreprise se situe à 350 brebis et l’objectif pour pouvoir en vivre à deux est de 500 brebis. Actuellement, la ferme en compte 150, et peut en accueillir 450. Nous disposons de deux sites en location pour le stockage, l’atelier, et l’hivernage des animaux si besoin. Nous gardons toutes les femelles qui naissent pour agrandir le troupeau et préserver l’espèce.
Pour la première année d’activité, nous dépassons nos prévisions économiques, puisque nous pensons atteindre l’équilibre alors que nous avions anticipé un résultat négatif de -13 000 €. Deux raisons à cela :
- Nous facturons la pause des clôtures, ce que nous n’avions pas envisagé au départ.
- Nous utilisons l’herbe déshydratée de nos espaces pour nourrir nos animaux l’hiver, alors que nos interlocuteurs nous encourageaient à inclure dans notre budget l’achat de céréales. Au final, nous constatons des résultats très positifs sur la nutrition des brebis, et en plus nous valorisons mieux l’herbe.
Équipe
► Matthieu Pires, 25 ans
► Jean-Louis Torterat, 64 ans
► La ferme de Milgoulle, société civile d’exploitation agricole
L’équipe allie la nouveauté et la sagesse, puisque la société est constituée de deux associés :
- Matthieu PIRES, 25 ans, est le créateur et « l’inventeur » de la ferme de Milgoulle. Matthieu apporte la compétence environnementale, commerciale et juridique sur l’élevage ovins et le développement des races anciennes. Matthieu est titulaire d’un BAC agronomie et environnement, il a travaillé plus de dix ans au sein d’une association de protection de la nature puis dans la formation agricole. Il a voulu allier ses deux centres d’intérêt (l’agriculture et l’environnement) pour répondre au besoin d’entretien des espaces naturels de manière écologique.
- Jean-Louis TORTERAT, 64 ans, est le parrain de Matthieu, il apporte ses compétences en élevage, reproduction et suivie alimentaire de par son expérience de 30 ans d’élevage équin de façon passionné. Il s’investit dans toute l’activité (du suivi des troupeaux à la mise en place des clôtures) !
La Ferme de Milgoulle a été créée en 2013 et est immatriculée au RCS de Rennes, sous le numéro 793 239 369. Elle est soutenue par un prêt d’honneur de Rennes Initiatives, et a bénéficié de nombreux articles dans les journaux et à la radio. Nous avons d’ailleurs déjà été soutenus au lancement par 50 parrains, qui ont voulu acheter des brebis et être remboursés en viande.
Siège de la société : 26 rue Beauvallon, 35410 Nouvoitou. 02-23-37-26-91. Gérant : Matthieu PIRES.
Fiche Societe.com : lien.
Statistiques
Les statistiques d'évaluation et d'investissement du projet
Investissements 
Général
… investissements validés par
… investisseurs distincts.
Les investisseurs ont … ans de moyenne.
Ce sont …% de femmes et …% d'hommes.
-
Investissement moyen par personne : … €
Investissement minimal : … €
Investissement médian : … €
Investissement maximal : … €
Ils ont investi
…
/ Actualités /
3 février 2015
Au premier semestre 2014, grâce à la contribution des investisseurs sur WEDOGOOD.co, Matthieu avait pu acheter 33 brebis. A la fin de l’année, elles étaient 200. En 2015, ce sont encore 200 nouvelles brebis originaires de la Sarthe et de l’Auvergne (Culan) qui viendront agrandir le cheptel.
Matthieu va aussi récupérer auprès de l’écomusée de Rennes quatre Porcs Blancs de l’Ouest, l’espèce en voie de disparition qui compte le moins d’individus en France. Ils viendront rejoindre les douze vaches, les brebis et les poules qui sont regroupés pour l’hiver sur le nouveau terrain de la ferme, à Saint-Aubin du Cormier. Ce dernier est encore en cours d’aménagement.
Retrouvez les amoureux de la ferme :
- tous les jeudi matin sur le marché de Chateaugiron, pour acheter des oeufs et plus tard, de l’agneau ;
- le 12 avril pour le Printemps des jardins et des énergies au Rheu.
12 octobre 2014
La ferme de Milgoulle a reçu lors du salon Ille et bio, qui s’est tenu à Guichen du 10 au 12 octobre 2014, le premier prix du concours Innovabio, organisé par AGROBIO 35. Ce prix vient récompenser le modèle original de la ferme – mobilité et modèle économique – qui représente une vraie innovation dans le domaine de l’agriculture biologique.
6 avril 2014
Et voilà, la campagne sur WEDOGOOD.co se termine avec succès pour La Ferme de Milgoulle ! C’est la dernière journée, et je vous remercie pour votre soutien !
Mais l’activité, elle, continue ! Voici quelques nouvelles de la Ferme qui ne chôme pas.
Ce n’est pas encore officiel, mais la Ferme de Milgoulle a vu passé récemment le contrôle pour l’obtention du label bio, et tout était aux normes ! Nous espérons donc recevoir la confirmation officielle dans quelques jours.
Je profite de ce message pour vous convier tous, soutiens, investisseurs, curieux, à venir me rencontrer le dimanche 13 au Rheu (à côté de Rennes) pour le Printemps des Jardins et des Energies. J’interviendrai pour une conférence et j’aurai également un stand sur place où je vendrai quelques bons produits. L’entrée est gratuite, j’espère vous y croiser.
Offre spéciale pour les investisseurs sur WEDOGOOD.co, pour vous remercier de votre soutien : je vous offre une réduction sur les barquettes de merguez de brebis, à 9€ le kg au lieu de 11.
En savoir plus
7 janvier 2014
Vous avez considéré que le projet est suffisamment prêt à se lancer. J’ai noté tout de même des éléments à retravailler dans la présentation, surtout sur le prévisionnel financier, ce que j’explique ci-dessous et que je réintègre à la présentation globale du projet.
Quelques précisions donc sur le prévisionnel financier :
Nous cherchons 200 brebis supplémentaires. Chaque brebis coûterait 165 €, dont 15 € de coût pour le financement. Elles seront gardées dans le troupeau entre 6 et 10 ans dans le but de produire des agneaux.
L’investissement consiste à acheter en commun ces brebis, qui seront louées à la Ferme de Milgoulle puis rachetées au bout de 5 ans, à leur valeur de marché, soit 30 €.
Voici le compte de résultat prévisionnel de la société en participation créée pour regrouper les investisseurs (en euros) :
- En noir : pour une brebis
- En vert : pour 200 brebis
A l’issue des 5 ans, la participation est liquidée pour que les investisseurs retrouvent leur argent : l’intégralité de la trésorerie participation à ce moment là, soit 175 €. Cela donne un retour sur investissement un peu supérieur à 1% par an. C’est un peu moins que ce qui était prévu initialement. La raison : nous avons reçu des informations supplémentaires de la part des impôts. Pour que la responsabilité des investisseurs soit limitée à leurs seuls apports, les revenus de la participation seront imposés à l’impôt sur les sociétés au lieu de l’impôt sur le revenu.
Cet investissement n’est pas garanti. Cependant, le cheptel a une assurance qui s’active si le taux de mortalité dépasse 10%. Dans ce cas, le troupeau serait remboursé intégralement par l’assurance.
En investissant dans des brebis vous ne gagnerez pas des mille et des cent, mais pour un coût similaire, nous avons préféré passer par le financement participatif qui correspond mieux à notre esprit que le financement bancaire, et faire appel à des gens qui comme vous ont envie de voir ce projet avancer.
A très bientôt, n’hésitez pas à passer nous voir !
Matthieu Pires
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